L’offre de regroupement de dettes s’adresse à la plupart des profils emprunteurs, locataires, propriétaires, salariés en entreprise, professions libérales et artisans, retraités, fonctionnaires etc. La plupart des candidats à ce dispositif financier sont ceux qui perdent pied à la suite d’une accumulation de trop de crédits. La durée de remboursement de ce montage dépend entre autres de la capacité de remboursement de l’emprunteur. Généralement, il est remboursable sur 13 ans au maximum pour les locataires mais on parle également d’un rachat de crédit locataire sur 15 ans. Est-ce qu’il est possible d’obtenir cette rallonge de l’échéancier sur 15 ans ? Réponses de la rédaction.
Qu’est-ce que le rachat de crédit locataire ?
Avant d’entrer dans les vifs du sujet, faisons le point sur le principe de ce montage financier. Comme son nom l’entend, il s’agit d’une technique financière permettant de racheter les emprunts bancaires en cours d’un locataire. Une personne hébergée à titre gracieux et ceux logés chez leur employeur entrent aussi dans cette catégorie de « locataires ». Une banque concurrente effectue ce rachat et solde les prêts existants du souscripteur. A la place, elle propose un seul prêt avec une seule mensualité réduite en adéquation avec le budget mensuel du candidat au rachat. La baisse de la mensualité peut atteindre 60 % avec notre accompagnement. Le crédit perso affecté ou non, les différents prêts à la consommation, le prêt renouvelable, le crédit auto ou le LOA sur son véhicule, le financement électroménager … peuvent être ajoutés dans le lot des crédits à consolider.
Le souscripteur à cette solution financière peut également y intégrer ses découverts bancaires, impayées de factures d’edf et retards de loyers etc. Ce rachat de crédit locataire n’exige pas l’ouverture d’un compte chez la banque racheteuse. Le prélèvement des mensualités se fera sur le compte habituel de l’emprunteur. Ce dernier peut fusionner tous ses crédits en cours ou une partie d’eux. En plus, l’opération lui permet de bénéficier d’un étalement du remboursement de la dette sur 12 ans et d’un financement supplémentaire en vue de la réalisation d’un projet. L’octroi de ce montant supplémentaire peut nécessiter ou non un justificatif.
La durée maximum du remboursement de rachat de créance d’un locataire est de 13 ans. Avec Crédimedia, les personnes fichées bancaires, ou affichant des découverts et des rejets de prélèvement peuvent toujours nous proposer leur dossier pour l’analyse. Le seuil maximum du montant à regrouper est limité à 120 000 euros pour les locataires. Généralement, la trésorerie que la banque peut leur octroyer ne dépasse pas 15 % de ce montant.
Remarque : les locataires qui souhaitent faire le ménage dans leurs prêts à la consommation et qui cherchent à réduire leur taux d’endettement sont les plus concernés par cette solution financière. Mais il y a également le cas spécifique des locataires qui souhaitent dégager de la trésorerie pour acheter une maison, pour financer l’étude de leurs enfants, pour réparer la voiture… Les raisons sont multiples. Pour tous ces profils, le rachat de crédit locataire est proposé sur 12 ans pour leur permettre d’envisager leur avenir financier sereinement.
Est-ce qu’il est possible de faire un rachat de crédit locataire sur 15 ans ?
Rappelons d’abord que l’objectif du rachat de prêt est la réduction du ratio d’endettement via la baisse de la mensualité grâce à l’étalement de la dette. Cependant, il ne faut pas occulter que plus la durée du remboursement d’un prêt est longue, plus le coût de l’opération est plus onéreux car l’intérêt augmente avec les années. C’est la raison pour laquelle, les baqnues fixent le seuil du regroupement de dettes locataire à 13 ans pour un montant maxi de 120.000€ (dérogeable). Le code de la consommation encadre aussi cette durée du regroupement de dette locataire.
Donc non actuellement il est impossible de trouver cette solution sur plus de 13 ans pour les locataires et hébergés.
Toutefois, une exception à la règle pourrait être envisageable. Si l’emprunteur locataire a un taux d’endettement élevé, ou un montant global à racheter au-delà de 100 000 euros ou il souhaite bénéficier d’une trésorerie plus conséquente que le plafond fixé, la banque pourrait lui proposer un rachat de crédit locataire sur 15 ans avec prise de caution hypothécaire. Cette sureté réelle permet de rassurer l’établissement bancaire sur sa solvabilité. Cette sortie d’endettement consiste à apporter un bien familial en garantie du prêt. Elle requiert l’accord des co-héritiers. Le montant prêté sera alors dans les environs de 70 % à 90 % de la valeur estimative du logement. L’âge maximum de fin de ce rachat de prêt hypothécaire est 95 ans.
Bon à savoir : chez certaines banques, il est également possible de bénéficier d’un rachat de crédit locataire sur 13 ans sans justificatif pour la trésorerie, en fonction de son endettement et de son dossier. Dans tous les cas, n’hésitez pas à faire une simulation de regroupement de dettes sur notre site ou contactez nos Analystes directement. Cela permet de se faire une idée du montant de l’unique prélèvement mensuel à payer après la mise en place du rachat. La simulation gratuite nous permet également d’avoir une meilleure visibilité du projet du souscripteur au rachat afin de lui proposer une offre de restructuration la plus adaptée à ses besoins et à sa capacité d’endettement. Notre proposition triée sur le volet parmi les nombreuses offres bancaires de nos partenaires bénéficie du meilleur taux et des meilleures conditions de remboursement en fonction du profil emprunteur.
La liste des documents nécessaires au regroupement de dettes locataire
Pour les locataires et personnes hébergées qui ont contracté des prêts revolving, crédits perso, et crédits à la conso il y a quelques années, et dont le poids de mensualités commence à devenir trop pesant pour leur capacité financière, la consolidation de dette est l’alternative la plus adéquate pour augmenter leur reste à vivre.
L’âge minimum requis est 18 ans. Le candidat à la souscription doit avoir une situation professionnelle stable (salarié en CDD, fonctionnaire…) ou retraité ou TNS justifiant des revenus réguliers et positifs depuis les 3 dernières années
Voici la liste des pièces justificatives à apporter pour une restructuration de dettes d’un locataire :
- la copie recto-verso du CIN en cours de validité et du livret de famille
- la copie de l’acte de mariage ou du jugement de divorce (s’il y a lieu)
- la pièce justificative de domicile (facture téléphone par exemple)
- la photocopie de la taxe d’habitation et celle de la quittance de loyer
- le RIB et les trois derniers bulletins de salaire
- les relevés bancaires des trois derniers mois
- l’attestation d’allocation familiale ou de l’APL (si la personne en est bénéficiaire) ainsi que les autres pièces justificatives de revenus
- la copie du dernier avis d’imposition
- la photocopie du bulletin de pension pour les retraités
- la copie du tableau d’amortissement de tous ses prêts conso, perso, renouvelable à financer ainsi qu’un document attestant le capital restant dû. Ne pas oublier aussi de fournir la copie des crédits
Enfin, notons que l’historique bancaire, le taux d’endettement, le reste à vivre, le montant à financer… seront épluchés pour vérifier la solvabilité de l’emprunteur. Voilà pourquoi il est utile de recourir à un courtier spécialisé en rachat comme Crédimedia pour un meilleur accompagnement dans la constitution d’un dossier solide et une meilleure défense du dossier emprunteur auprès de la banque. Pour nous présenter un projet de regroupement de dettes locataire, le candidat à cette opération aurait juste à remplir gratuitement le formulaire de simulation sur ce site.
Quels sont les pièges de ce rachat de crédit locataire sur 13 ans ?
Soulignons d’abord que comme toute opération bancaire, l’établissement repreneur de crédit utilisent des critères pour déterminer la solvabilité du demandeur de rachat. Ce dernier doit être majeur, être citoyen français et ne pas être victime d’une perte d’autonomie qui l’empêche de rembourser le crédit. Il ne doit pas aussi être en cours de divorce sauf s’il y a un établissement de la division de dettes et de biens en amont. Le fait de ne pas être fiché et de ne pas avoir déposé un dossier à la commission de surendettement rend également l’étude de son dossier faisable par la plupart des banques. Ces critères majeurs s’ajoutent aux critères habituels comme le taux d’endettement au-dessous du seuil de 33 %, la stabilité de la situation professionnelle, le montant suffisant du reste à vivre….
Mais le rachat de crédit locataire sur 13 ans ou sur 12 ans est certes une sortie d’endettement pour de nombreux ménages. Toutefois, il peut cacher des pièges qu’un emprunteur non avisé risquerait de ne pas déjouer.
- premièrement, il y les offres de rachat non transparentes sur le marché en ligne ou chez les établissements bancaires physiques. Ces propositions affichent un taux nominal intéressant. Ce qui induit en erreur l’emprunteur lors de la souscription définitive à l’offre. C’est pourquoi, il est vivement recommandé de se référer uniquement au TAEG et au coût total d’une offre lors de la comparaison de deux offres de rachat.
- secundo, le piège de la trésorerie. Si le locataire souhaite uniquement utiliser cette liquidité supplémentaire pour ses besoins personnels, c’est-à-dire non affectée à un projet, il est préférable de ne pas inclure cette demande dans le rachat. En effet, ce montant est octroyé à un taux plus attractif que le prêt renouvelable. Mais malgré cela, il augmente le coût total de l’opération et le montant de la mensualité réduite. Ce qui entraîne aussi l’allongement de l’engagement de l’emprunteur.
- troisièmement, le fait de faire l’impasse sur le service d’un courtier. Le candidat à cette opération pourrait souhaiter ne pas recourir au service d’un intermédiaire en opérations bancaires car ses frais de courtage vont augmenter le coût de l’opération. Or, s’il fait appel à un courtier, le gain financier que ce professionnel pourrait obtenir peut dépasser de loin ses frais de commissions.
Faut-il ainsi recourir à un courtier en rachat pour le montage de cette opération ?
L’intervention d’un courtier n’est pas une obligation lors de la mise en place de ce regroupement de dettes locataire. Toutefois, l’aide de ce professionnel s’avère efficace dans bien de cas. Voici quelques raisons de recourir à ce professionnel :
- si l’emprunteur est plombé par ses dettes à la consommation qu’il est au bord de gros problèmes, il lui faut trouver au plus vite une solution financière. Et le seul moyen de dénicher une sortie d’endettement rapide et au coût maîtrisé est de passer par un courtier. Ceci dit, entre les courtiers, il y a aussi ceux qui sont uniquement mandatés par un seul établissement bancaire. Ils ne proposent donc que les offres de rachat de l’établissement auprès duquel ils travaillent. Et de l’autre côté, les mandataires non exclusifs des banques comme nous, qui sont en mesure de trouver des propositions de regroupement de dettes des banques concurrentes. L’aide de ce dernier pourrait permettre au souscripteur d’obtenir une économie d’intérêt plus intéressante.
- outre la rapidité de la recherche d’une solution de rachat de prêt locataire avantageuse, un courtier peut aussi optimiser les chances d’une personne fichée FICP ou ayant des incidents bancaires d’accéder à cette opération.
- enfin, le service de ce professionnel n’est payant que lors de la signature définitive de l’offre de rachat que le courtier a déniché pour lui.